Le voyage de Ruth de Donald Mc Caig

Auteur : Donald Mc Caig

Edition : Michel Lafon 

Collection : /

Quatrième de couverture : 

« Les mamas s’pavanent pas. Elles voient c’qu’elles doivent voir et savent c’qu’elles doivent savoir. La plupart du temps, elles s’taisent. Elles laissent les autres leur dire c’qu’elles savent déjà. Les mamas hochent la tête et sourient. »

1804, sur l’île de Saint-Domingue, un massacre n’épargne qu’une seule vie, celle d’une petite fille noire. Recueillie par deux Français, l’enfant qu’ils prénomment Ruth part vivre avec eux dans la bouillonnante ville de Savannah, au sud des États-Unis.

Ainsi commence l’incroyable destin de celle qui grandira dans un pays à la veille de la guerre de Sécession, et tombera follement amoureuse d’un Noir libre, avant de devenir « la Mama » qui élèvera l’irrésistible Scarlett.

Derrière le masque de la domestique dévouée, on découvre la vie secrète et les pensées de Ruth. Elle aime avec férocité, et n’oublie jamais ceux qui ont succombé aux ravages de l’Histoire. Entre résilience et rêves brisés, Le Voyage de Ruth jette une nouvelle lumière sur l’une des inoubliables héroïnes d’Autant en emporte le vent.

Mon avis : 

Assez différent de ce que je lis le plus, j'ai eu un peu de mal a rentrer dans l'histoire, mais je me suis tout de même laissé porter par l'histoire de Ruth et ce fut une lecture agréable.

N'ayant pas lu le livre Autant en emportant le vent, mais ayant vu le film il y a quelques années, je me souvenais bien du personnages de Ruth, la nourrice/servante de la belle Scarlett O'Hara. 

Le gros point positif de ce livre, c'est le personnage de Ruth. Elle est malheureusement au second plan au début du roman puisqu'elle est enfant. Mais quand elle grandi, on apprendre à plus la connaitre et on apprend à l'apprécier.

J'aime les personnages féminin avec du caractère, Ruth est touchante, généreuse, aimante, courageuse et pleine d'esprit, je ne pouvais qu'aimer cette jeune femme. J'aime aussi beaucoup ce coté maternelle qu'elle a, elle a vraiment la fibre maternelle.

Dans ce roman , on a le droit à deux mondes différents grâce à Mama ; on voit le monde "riche" de la bonne société, le monde des "blanc" et le monde plus pauvres, des esclaves noirs.

Malheureusement, le point qui m'a le plus dérangé dans le livre, est le coté trop historique. Au début j'ai vraiment eu l'impression de lire parfois un manuel d'histoire. Je pense que cela doit venir du style de l'auteur. 

Plusieurs passages m'ont ennuyés, j'aime pourtant beaucoup l'histoire, mais ici on trouve trop de descriptions et de détails historiques à mon goût.

En bref, si ce livre vous tente, lancez vous ! Accrochez vous un peu au début un peu long, la suite en vaut la peine !

Merci aux éditions Michel Lafon !